Espace presse


Cannes sans Cannes : résistance à distance pour les producteurs

« On fait le festival de Cannes au bureau ! Mardi 12 mai, le jour de l’ouverture, j’ai reçu des amis producteurs lyonnais et parisiens devant une magnifique toile des marches du festival, acquise il y a deux ans (rires). Sinon, les rendez-vous se font avec Zoom, au lieu de se faire dans le Palais ou dans les pavillons des commissions régionales. Toujours le 12, je devais rencontrer la Commission du film Grand Est dans son pavillon cannois pour un long-métrage avec une réalisatrice grecque ; comme ils sont confinés chez eux, on s’est vus à distance. Nous avons aussi vu pour ce projet jeudi matin des coproductrices qui étaient “autoconfinées“ chez elles à Genève — les Suisses ont été plus responsabilisés que nous ! (rires) Ensuite, on espère avoir un financement européen pour ce film. En somme, tout se fait par téléphone, mais c’est quand même plus convivial de se voir à Cannes… Pour se consoler, on se dit que, de toute façon, il pleut. Et on regarde Arte le soir… Cannes, on peut s’en passer une année, mais c’est plus grave pour les gens du festival. »
-Vincent Michaud